(French text follows English text  -  Texte en français suit le texte en anglais)

 

1979

Communications keep flood control afloat

 

 

Flood waters

breach the dikes of a

Red River Valley farm

 

In this age of leisure, many would like to have a huge lake on their doorstep - a body of water 95 km long, 2 m deep and up to 30 km wide. But this was not a boating facility for residents of southern Manitoba.

 

This year, a long, cold winter, heavy snows, and a wet spring with a sudden warming spell combined to cause heavy flooding in southern Manitoba.

 

As a consequence, the Department of Communications (DOC) and other federal departments received a call on April 22nd from the regional director, Emergency Planning Canada (EPC), warning of an impending disaster in the Red River Valley.

 

The federal government co­ordinated by Emergency Planning Canada, was to back-up Manitoba's Emergency Measures Organization (EMO) in its efforts to combat the flood. To do this, EPC could call on federal resources to, for example, shut off rail lines, clear air space for helicopters and bring in supplies.

 

DOC's role was to establish and operate a Communications Control Centre serving the federal government, including EPC's federal desks at Flood Control Operations, Fort Osborne, Winnipeg.

 

Hectic days and nights followed, identifying requirements, finding equipment, installing facilities and organizing schedules for volunteer DOC staff. With the assistance of Bob Carroll, Emergency Requirements and Programs, Ottawa, the centre settled into an efficient operation.

 

The plan was to anticipate communications traffic loading, provide sufficient landline facilities, and then back these up with radio and other means of communication. The control centre also had to supply portable communications to make decision-makers accessible 24 hours a day, provide hard copy facilities and communicate with other organizations.

 

Winnipeg sat protected behind the Winnipeg Floodway known as "Duff's Ditch", built in the mid-1960's by then-premier Duff Roblin. But in the Red River Valley towns, villages and farms south of the city, the situ­ation was different.

 

While people fought to ring-dike the major towns of Emerson, Letellier, St. Jean and Morris, the backbreaking labor of protecting farmsteads went on, only to see flood waters creep steadily upward and finally top the farm dikes. More than 7,000 people had to be evacuated from the Valley, leaving dike maintenance crews behind.

 

One key task was to establish reliable communications with the ring-diked towns, as telephone lines would be out of service if a dike were breached by flood waters. Initially, DOC set up an amateur radio facility at the Communications Control Centre to link with the amateur radio emergency service used by EMO. Later, an amateur radio service was established at Fort Osborne, with a single control station serving EMO and EPC.

 

At the height of activity, Communications Control Centre facilities included four lines for outgoing calls; four lines on rotary service for in­coming calls; a four-unit intercom system; a tie-line to Ottawa; a facsimile line independent of telephone circuits; extensions to the hotel rooms of two key EPC officials; two paging units; facsimile machines; and two portable general land mobile radio service units.

 

Also on hand were a UHF (ultra high frequency) base station and eight hand-carried portables, a VHF (very high frequency) system with eight hand-carried and eight mobile units, VHF and high frequency amateur radio units, a telex machine for communication with the military, a link with Atmospheric Environment Service weather information, a CAN drop splitting to four lines, video and audio tape recorders and a fully equipped communications van.

 

The centre operated 24 hours a day, 7 days a week until May 18th. Thirty-six DOC volunteers staffed the centre, while other personnel quietly shouldered extra duties so normal operations could continue during the emergency. The co-operation and support of the Winnipeg staff were largely responsible for the operation's success.

 

A.A. Simpson

Emergency Planning Co-ordinator, Central Region

 

 

1979

Les pieds dans l'eau de la rivière Rouge

 

 

Une ferme inondée

dans la vallée

de la Rivière Rouge

 

Qui n'aimerait pas avoir un lac immense sur le seuil de sa porte? Imaginez: une étendue d'eau de 95 km, profonde de 2 m et pouvant atteindre 30 km de largeur! Mais pour les habitants du sud du Manitoba, un tel lac n'est pas synonyme de plaisirs nautiques.

 

Cette année, les effets conjugués d'un hiver long et rigoureux, de la neige abondante et d'un printemps pluvieux accompagné d'une brusque hausse de chaleur ont causé des inondations massives dans le sud du Manitoba.

 

En ce qui concerne le ministère des Communications, tout a commencé le 22 avril lorsque le directeur régional de Planification d'urgence Canada a alerté tous les ministères fédéraux d'un désastre imminent dans la vallée de là rivière Rouge.

 

Planification d'urgence Canada s'est chargée de coordonner les services de l'administration fédérale pour aider le "Manitoba Emergency Measures Organization (EMO)" dans sa lutte contre l'inondation. Pour ce faire, Planification d'urgence Canada pouvait compter sur les ressources des organismes fédéraux pour, par exemple, interrompre les services ferroviaires, libérer de l'espace aérien pour les besoins des hélicoptères et obtenir l'envoi d'approvisionnements.

 

Le ministère des Communications avait pour fonction d'installer et d'exploiter un Centre de contrôle des communications à l'usage des services fédéraux, y compris ceux du bureau de Planification d'urgence Canada au poste des opérations d'endiguement de l'inondation, à Fort Osborne, Winnipeg.

 

Des jours et des nuits de grande activité ont suivi. Il fallait identifier les besoins, trouver le matériel nécessaire, mettre en place les installations et planifier l'horaire des volontaires du Ministère. Grâce à l'aide de Bob Carroll de la Division des besoins et programmes d'urgence à Ottawa, le Centre est entré en service avec efficacité.

 

Le plan consistait à prévoir le volume de trafic de télécommunications, à fournir les lignes terrestres nécessaires et à compléter celles-ci par des communications radio et autres. Le Centre de contrôle devait aussi fournir du matériel de communication portatif, afin de pouvoir rejoindre les responsables jour et nuit, ainsi que des téléscripteurs, et assurer la liaison avec d'autres organismes.

 

Le calme régnait à Winnipeg, la ville étant bien protégée par son défluent de crue communément appelé le "fossé de Duff", d'après l'ancien premier ministre Duff Roblin qui l'a fait construire au milieu des années 60. Dans les municipalités, villages et fermes situés le long de la rivière Rouge au sud de la ville, par contre, la situation était tout autre.

 

Pendant que la population luttait pour entourer d'une digue les villes principales d'Emerson, Letellier, Saint-Jean et Morris, l'épuisant labeur exigé par la protection des fermes se poursuivait. Malgré tous les efforts, l'eau a progressivement atteint la hauteur de la digue. Au-delà de 7 000 personnes ont dû être éva­cuées, abandonnant les digues aux soins d'équipes d'entretien.

 

L'une des principales tâches était d'établir des communications fiables avec les villes entourées de digues car les lignes téléphoniques seraient hors d'usage si les eaux envahissaient une digue. Le Ministère a d'abord installé une station de radioamateur au Centre de contrôle des communications afin de communiquer avec le service d'urgence de radioamateur employé par l'EMO. Par la suite, un service de radioamateur a été installé aux bâtiments de Fort Osborne. Une seule station de contrôle répondait aux besoins d'EMO et de Planification d'urgence Canada.

 

Au plus fort des activités, le Centre de contrôle des communications comptait quatre lignes réservées aux appels de départ, quatre lignes à commutateur rotatif réservées aux appels d'arrivée, un système d'interphone à quatre unités, une ligne de jonction avec Ottawa, une ligne de facsimilé distincte des circuits téléphoniques, des postes téléphoniques dans les chambres des deux dirigeants de Planification d'urgence Canada, deux appareils de téléappel, des facsimilés et deux stations radio portatives du service mobile terrestre général.

 

On disposait aussi d'une station de base UHF (à ondes décimétriques) reliant huit stations portatives, d'un système VHF (à ondes métriques) complété par huit stations portatives et autant de stations mobiles, ainsi que de stations radio d'amateur à haute fréquence, d'un télex pour les communications avec les forces armées, d'une liaison avec le service d'information météorologique du Service de l'environnement atmosphérique et d'une imprimante connexe, d'un raccordement au câble divisé en quatre lignes, de magnétoscopes et de magnétophones ainsi que d'une fourgonnette entièrement équipée pour les télécommunications.

 

Le Centre a fonctionné jour et nuit sans relâche jusqu'au 18 mai. Trente-six volontaires de l'effectif du Ministère assuraient la relève du Centre tandis que d'autres employés s'acquittaient des tâches supplémentaires afin que les activités courantes se poursuivent pendant la situation d'urgence. L'opération doit une grande partie de son succès à la coopération et à l'appui du personnel de Winnipeg.

 

A.A. Simpson,

Coordonnateur de la Planification d'urgence, Région du Centre

 

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