(French text follows English text  -  Texte en français suit le texte en anglais)

1993

Digital Audio Broadcasting Soars to New Heights

by Margo Jackson

 

 

CBC engineer Brian Sawyer checks out the view from the CN Tower while installing equipment needed for testing of a digital audio broad­casting network

 

Last December, during the worst snow storm in Toronto's recent history, Royce Trenholm of the Broadcasting Regulation Branch and his CBC colleagues were perched at the 369-metre platform level of the CN Tower. Sightseeing wasn't on their minds. The tower was closed to visitors that day due to high wind conditions.

 

The crew were setting up transmitting equipment and antennas for the first testing of a digital audio broadcasting (DAB) network. The tests would involve transmitters located on the CN Tower and at another tower in Barrie, some 82 kilometres away.

 

Now just about everyone knows that digital technology involves the application of very precise engineering techniques, but Trenholm and his colleagues first had to draw on some basic engineering skills. Using a rope, pulley and cables (purchased at the nearest Canadian Tire), a block and tackle was rigged to hoist a 200 kg high-power amplifier. They then hefted the amp inside the tower so that the engineers could work on it with some shelter from the elements - all this while the CN Tower swayed in the storm.

 

The Barrie site posed its own problems. The transmitter there was emitting erratic signals, so two high-riggers were hired to climb 240 metres (in a sleet/rain/snow storm) in order to correct the problem. It took the high-riggers, carrying various items of equipment necessary to test and fix the equipment, one and a half hours to reach the transmitter which was attached to the outside of the tower. The riggers spent some four hours on the tower, including two hours after dark in very trying conditions.

 

Testing of reception quality and field strength was done in a van travelling between the two sites. The crew relied on cellular communications to turn the transmitters on and off. Just to keep things interesting, at the moment when both sites were finally debugged and testing could begin, the cellular network went down!

 

Happily, thanks to the sheer grit and determination of Trenholm, his colleagues from the Toronto regional office and the CBC, the amplifier engineers from Locus, and the high­riggers, testing was finally completed.

 

Trenholm was able to report the test results at the International Radio Consultative Committee (CCIR) meetings in Los Angeles in January. The results went a long way toward convincing other countries of the wisdom of the Canadian choice of L-Band for DAB.

1993

La radiodiffusion sonore numérique atteint de nouveaux sommets

par Margo Jackson

 

 

Brian Sawyer, ingénieur pour la Société Radio-Canada, en profite pour jeter un coup d'oeil au paysage tout en procédant à l'installation, au haut de la tour du CN, d'équipement d'essai pour un réseau de radiodiffusion sonore numérique

 

En décembre dernier, pendant l'une des pires tempêtes de neige qu'ait connues Toronto ces dernières années, Royce Trenholm, de la Direction de la réglementation de la radiodiffusion, et ses collègues de la Société Radio­Canada (SRC) étaient perchés à l'extérieur à une hauteur de 369 m, au niveau de la plate­forme de la tour du CN. Le coup d'oeil panoramique n'était pas précisément l'objet de leur présence à cet endroit. La tour était d'ailleurs fermée aux visiteurs ce jour-là, en raison des vents forts qui balayaient la région.

 

L'équipe travaillait plutôt à installer des émetteurs et des antennes émettrices en vue du premier essai d'un réseau de radiodiffusion sonore numérique qui serait effectué au moyen d'émetteurs fixés à la tour du CN et à une autre tour située à Barrie, à quelque 82 km de distance.

 

Comme on le sait, la technologie numérique comporte l'application de techniques très précises. Cependant, M. Trenholm et ses collègues devaient d'abord faire appel à des procédés très rudimentaires. Ainsi, munis d'une corde, d'une poulie et de câbles (achetés au Canadian Tire du coin), ils ont commencé par installer un palan pour hisser un amplificateur de grande puissance pesant environ 200 kg. Ils ont ensuite transporté l'amplificateur dans la tour pour que les ingénieurs puissent y travailler à l'abri des éléments - tout cela pendant que la tour du CN oscillait dans la tempête.

 

Par ailleurs, l'installation de Barrie posait aussi des problèmes. L'émetteur y transmettait des signaux intermittents, de sorte qu'il a fallu, pour remédier à la situation, faire appel à deux ouvriers-monteurs chargés d'atteindre une hauteur de 240 m, dans une tempête de grésil, de pluie et de neige. Les deux ouvriers, munis de l'équipement nécessaire pour tester et réparer l'émetteur, ont pris une heure et demie pour atteindre ce dernier, qui était fixé à l'extérieur de la tour. Pendant environ quatre heures, dont deux dans des conditions très pénibles après la tombée de la nuit, ils sont restés accrochés à la tour.

 

Heureusement, grâce au savoir-faire et à l'esprit de détermination de M. Trenholm, de ses collègues du bureau régional de Toronto et de la SRC, des spécialistes de l'amplification de Locus et des ouvriers, les essais ont finalement pu être réalisés.

 

M. Trenholm a été en mesure de communiquer les résultats des essais lors des réunions du Comité consultatif international des radiocommunications (CCIR) qui se sont tenues à Los Angeles en janvier. Ces résultats ont grandement contribué à justifier le choix que fait le Canada d'utiliser la bande L pour la prestation des services de radiodiffusion sonore numérique.

 

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