1994
Artificial Intelligence
To Assist
Radio
Interference Inspectors
Radio
inspectors will soon
be using an
expert system to diagnose
problems quickly and accurately
to keep the
show on the road. Radio interference problems occur in four areas: FM; AM; TV; and RC (radio communications). The
problems range from static on your favourite
AM station to unauthorized transmissions interfering with police communications
equipment.
Not only is radio
interference a
broad field, it varies with geography and evolves
with time. New technology creates new potential sources of interference
(the cellular phone is a recent example) and
known sources (computerized equipment,
etc.) are moving closer to the radio
equipment that they could interfere with.
Glen Lockwood, Manager of New Technology
Assessment in
Industry Canada's Engineering Programs Branch, decided that to keep up with the clamour
of complaints, radio interference
inspectors needed a system that could match current problems with solved
cases.
Radio
interference complaints are stored under SCOMS (Spectrum
Control Operations and Management System) in each district
office. While this data base contains information
about the locally-solved cases, new complaints cannot easily
be matched with
solved cases, and certainly not with solved cases in other district
offices.
This is
where the Radio Interference Advisor (RIA) comes in. It was created by
Acquired
Intelligence Inc. to combine an expert system containing the information
from SCOMS, with a method of accessing it.
Here's how it works:
If an inspector is stumped by a certain case he calls up the RIA on his computer. He is presented with a menu of 35 major
problems. Examples include "dark
wavy horizontal bars" on a client's
TV screen or music being transmitted over a communications
system.
Once the inspector chooses the problem
that matches the case he's working on, he has two options - "text" or "tree". If he chooses "text" the Advisor supplies a series of questions relating to the problem. The
inspector can browse through the questions, answering the
ones he thinks are important. If he chooses "tree" the program
will ask an initial question or set of questions
and decide from the answer(s) what
questions should be answered next.
The program also provides the user
with a (tree)graph which explains why a question is
being asked at that point.
Either way, the end result is the same; the CBR (case-based reasoning
system) searches for cases in the
knowledge base that match the symptoms the user has entered. The inspector
can view all the details of the
matched cases - a description of the
complaint, the methods of the
inspector and the final solution - to get ideas of how to approach the case he's
working on.
The
system can be constantly upgraded. Supervisors can review recently solved cases and choose interesting or unusual ones to be added to the knowledge base for use across
Canada.
A version of the Advisor has been tested in six district
offices across Canada: Victoria; Vancouver;
Saskatoon; Toronto; Quebec; and
Moncton. Feedback from the test sites
indicates that the speed and
efficiency of the RIA should make it
a hit with both radio inspectors and
their clients.
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1994
L'intelligence
artificielle
à l'aide des
inspecteurs
en brouillage radioélectrique
Les inspecteurs en brouillage
radioélectrique utiliseront un nouveau système expert en vue de
diagnostiquer rapidement et avec exactitude les problèmes et de
réduire au minimum les temps d'inactivité.
Les problèmes de brouillage radio se répartissent en quatre
domaines : FM, AM, télévision et RC
(radiocommunications). Les problèmes vont de la statique sur un
poste de radio AM aux émissions non autorisées brouillant
les communications policières.
Les problèmes de brouillage sont non seulement très
diversifiés, mais ils varient aussi selon la géographie et dans le temps. Les
nouvelles technologies constituent de nouvelles sources de brouillage possible
(le téléphone cellulaire en représente un exemple récent) et les sources
connues (équipements informatisés, etc.) se rapprochent des équipements radio
qu'ils peuvent brouiller.
En raison de la vague de plaintes concernant le brouillage,
Glen Lockwood, directeur de l'Évaluation des nouvelles
technologies de la Direction des programmes techniques
d'Industrie Canada a décidé que les inspecteurs en brouillage radio avaient
besoin d'un système qui pourrait faire la corrélation entre les problèmes
relevés et les cas résolus antérieurement.
Les plaintes relatives au brouillage radio sont enregistrées dans le
SEGCS (Système d'exploitation et de contrôle du
spectre) dans chaque bureau de district.
Bien que
cette base de données contienne de l'information au sujet des cas résolus
localement, les nouvelles plaintes ne peuvent pas être associées facilement aux
cas résolus, et surtout pas avec les cas résolus dans d'autres bureaux de
district.
C'est la raison d'être du
Conseiller en brouillage
radioélectrique (Radio Interference Advisor
ou RIA en
anglais). Il a été créé par Acquired Intelligence Inc.
qui avait pour mandat de combiner un système expert contenant l'information du
SEGCS et une méthode d'accès à ces informations.
Comment ce système
fonctionne-t-il?
Si un inspecteur est embêté par un cas
particulier, il appelle le RIA sur son ordinateur. Le système lui présente un
menu présentant 35 problèmes majeurs. On y trouve par exemple «barres
horizontales ondulées noires affichées à l'écran de télévision d'un client, ou
de la musique émise par un système de communications.
Lorsque l'inspecteur choisit un problème, il dispose de deux options :(texte) et
(arbre). S'il choisit (texte), le Conseiller présente
une série de questions relatives ou peut se déplacer
parmi les questions, en répondant à celles qu'il croit
être importantes. S'il choisit (arbre), le programme pose une question initiale
ou un ensemble de questions et il décide à partir des réponses quelles sont les
questions qu'il doit ensuite poser. Le programme présente aussi à l'utilisateur
un arbre (graphique) du problème. L'inspecteur
qui explique la raison pour laquelle une question est posée.
D'une manière comme de l'autre, le résultat final est le même
: le système de raisonnement à base de cas (ou CBR) recherche dans la base de
connaissances les cas qui répondent aux symptômes entrés par l'inspecteur. Ce
dernier peut voir tous les détails des cas correspondants : description de la
plainte, méthodes de l'inspecteur qui s'en est occupé et solution finale, pour
avoir une idée de la manière dont il pourrait traiter le cas dont il s'occupe.
Il est toujours possible de mettre à jour le système. Les
superviseurs peuvent examiner les cas résolus récemment et choisir ceux qui les
intéressent ou qui sont inhabituels pour les ajouter à la
base de connaissances utilisée à la grandeur du pays.
Une version du Conseiller a été testée dans six bureaux de
districts au Canada : à Victoria, Vancouver, Saskatoon, Toronto, Québec et
Moncton. Les réactions des sites d'essai indiquent que la vitesse et
l'efficacité du RIA devraient en faire un succès auprès des inspecteurs et de
leurs clients.
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