2000
Some ELTs Bite the Dust
Industry
Canada Inspector
Rick Hansen
displays recovered ELTs.
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Aircraft in Canada are required to carry an Emergency Locator Transmitter
(ELT). In the event of a crash, this device is designed to automatically emit a
low-power radio signal on the international aeronautical emergency frequency,
121.5 MHz. A Search and Rescue Satellite receives this signal, and the
information is then used by a rescue coordination centre to determine the
location of the emergency beacon, leading them to the downed aircraft.
Unfortunately, things don’t always work the way they were intended to. Since
an ELT is activated by a sudden impact, it can occasionally be activated
inadvertently if mishandled. Search and Rescue authorities assume that each ELT
signal received could be a valid emergency situation and treat it as an actual
rescue mission. Considerable resources could be expended before the signal is
determined to be a false alarm. Industry Canada Spectrum Management inspectors
are often called to assist in the location and deactivation of suspected falsely
activated ELTs. It is important for this signal to cease, as it may interfere
with a valid ELT search.
Rick Hansen, an inspector in Sudbury, Ontario, received such a call the
evening of December 2, 1999, just as he was returning home from leading his
Scout Canada Beaver Colony meeting. He headed out immediately to track down the
emergency signal source.
Approximately one hour later, Rick suspected that he had located the signal
source inside a locked garage in a quiet residential area. Rick then consulted
Department of National Defence (DND) Search and Rescue authorities in Trenton,
Ontario, who requested that he gain access to the garage, by force if necessary,
in order to find and deactivate the ELT. Rick contacted the local police for
assistance and they arrived at the same time as the homeowners.
In the garage, there was not just one ELT, but ten of them! Earlier that day,
the owner had obtained them from a disposal auction at an air charter company
without really understanding what kind of equipment he possessed. DND
authorities were very pleased that they could recall their rescue aircraft,
already en route to Sudbury, and that the ten ELTs would be properly disposed
of, thus eliminating the potential for other unnecessary and costly search
missions.
All in a day’s, or rather night’s, work for an Industry Canada inspector.
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2000
Les radiobalises...
Attention,fragile!
Rick Hansen,
inspecteur à Industrie Canada
avec les radiobalises retrouvées.
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Au Canada, les aéronefs doivent avoir à leur bord une radiobalise de secours,
conçue pour émettre automatiquement un signal radio de faible puissance sur la
fréquence d’urgence aéronautique 121,5 MHz en cas d’écrasement. Un satellite de
recherche et sauvetage capte le signal, puis un centre de coordination des
opérations de sauvetage utilise l’information pour localiser la balise de
détresse et retrouver l’appareil accidenté.
Malheureusement, les choses ne se passent pas toujours comme prévu. Comme la
radiobalise de secours est activée par un impact soudain, il arrive à l’occasion
qu’on l’active par inadvertance. Les autorités de recherche et sauvetage
présument que chaque signal de radiobalise de secours indique une véritable
situation d’urgence exigeant une mission de sauvetage. Ils déploient parfois des
ressources considérables avant de voir qu’il s’agit d’une fausse alerte. À Industrie
Canada, les inspecteurs de la Gestion du spectre sont souvent appelés à la
rescousse pour localiser et désactiver les radiobalises de secours activées par
mégarde. Il est important de faire cesser le signal, car il risque de
compromettre une opération de recherche, elle, fondée.
Rick Hansen, inspecteur à Sudbury, en Ontario, a reçu ce genre d’appel dans
la soirée du 2 décembre 1999, au moment où il rentrait chez lui après avoir
animé une réunion de sa colonie de « beavers » (groupe scout). Il s’est aussitôt
mis à la tâche pour repérer la source du signal d’urgence.
Environ une heure plus tard, Rick croyait avoir découvert la source du
signal, à l’intérieur d’un garage fermé à clef dans un quartier résidentiel
tranquille. Il a alors communiqué avec les autorités de recherche et sauvetage
du ministère de la Défense nationale à Trenton, en Ontario, qui lui ont demandé
de pénétrer dans le garage, par la force au besoin, pour désactiver la
radiobalise de secours. Rick a alors demandé l’aide de la police locale qui est
arrivée sur les lieux en même temps que les propriétaires.
Le garage contenait non pas une radiobalise, mais une dizaine! Le
propriétaire les avait achetées le jour-même dans une vente aux enchères
organisée par une compagnie de vols nolisés sans trop savoir ce que c'était. Les
responsables du ministère de la Défense nationale ont été très heureux de
pouvoir rappeler leur appareil de sauvetage, déjà en route vers Sudbury, et
soulagés de savoir que l’on se débarrasserait des dix radiobalises de façon
adéquate, ce qui réduirait le risque d'autres missions de recherche inutiles et
coûteuses.
C'était une journée — ou plutôt une soirée — dans la vie d'un inspecteur
d’Industrie Canada!
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