(French text follows English text  -  Texte en français suit le texte en anglais)

2000

The World Radiocommunications Conference

Settling the  Spectrum Frontier    

By Laurier Brown

 

 

 

Radiocommunications is the link that binds our globe together. The frequencies and band widths that are used for operating technologies such as cell phones and radars are critical to the workings of everyday life. Despite this reality, the management of these invisible information thoroughfares is often taken for granted.

 

This month, however, the radiofrequency spectrum will be garnering international attention at the World Radiocommunications Conference (WRC) taking place in Istanbul, Turkey. Twenty-five hundred delegates from 189 countries are gathering to discuss and negotiate the allocation of the spectrum for new and existing technologies. They are also establishing international regulations and technical conditions regarding access. Canada is represented by a delegation of 45 individuals from the private and public sectors, including 15 officials from Industry Canada.

 

The WRC is organized by the International Telecommunications Union (ITU). Founded in 1865 for settling maritime issues, the ITU is now a Specialized Agency of the United Nations that sets telecommunications standards for the world at large. The WRC itself takes place every two years and involves several rounds of intense negotiation between delegates. These talks are often arduous and can go around the clock — not a surprise considering the revenues at stake total CAN$61 billion.

 

The Canadian delegation is working on a number of fronts at the WRC. Canada is a world leader in introducing radio services, and our telecommunications sector is the fastest growing segment of our economy. Therefore, one of the delegation’s main goals is to secure access to the spectrum for new services such as wireless access, which would clear the way for cell phones with Internet capabilities. As well, the Canadian delegates aim to zero in on new markets for Canadian radio equipment manufacturers, such as Nortel Networks and Newbridge. However, one of the most important responsibilities is ensuring existing systems, such as the Global Positioning System (GPS), are not interfered with by other technologies using the same frequencies. Canadian scientists, particularly radio-astronomers, also need to have their frequencies protected from commercial use in order to safeguard their research.

 

2000

Conférence mondiale des radiocommunications

Établir les frontières du spectre

par Laurier Brown

 

 

 

Les radiocommunications tissent des liens entre les continents. Les fréquences et les largeurs de bande qui président à l'utilisation de technologies telles que le téléphone cellulaire et le radar constituent un des principaux rouages de la marche du monde. En dépit de cette réalité, la gestion de ces voies d'information invisibles est souvent tenue pour acquise.

 

Ce mois-ci, cependant, le spectre des radiofréquences retiendra l'attention du monde entier à la Conférence mondiale des radiocommunications qui aura lieu à Istanbul, en Turquie. Quelque 2 500 représentants de 189 pays se réuniront pour discuter de l'attribution des bandes de fréquences pour les technologies en place et les nouvelles technologies ainsi que pour en négocier la répartition. Ils arrêteront aussi les règlements internationaux et détermineront les conditions techniques régissant l'accès. Le Canada est représenté par une délégation de 45 personnes issues des secteurs public et privé, dont 15 délégués d'Industrie Canada.

 

La Conférence mondiale des radiocommunications est organisée par l'Union internationale des télécommunications (UIT). Fondée en 1865 pour régler les problèmes maritimes, l'UIT est aujourd'hui un organisme spécialisé des Nations Unies qui établit les normes en matière de télécommunications pour le monde entier. La Conférence, qui a lieu tous les deux ans, comprend plusieurs rondes d'intenses négociations entre les délégués. Ces négociations sont souvent difficiles et peuvent se poursuivre jour et nuit — ce qui n'a rien d'étonnant si l'on considère que les enjeux se situent à hauteur de 61 milliards de dollars.

 

La délégation canadienne travaille sur plusieurs fronts. Le Canada est un chef de file mondial dans l'introduction de services radio, et notre secteur des télécommunications représente le secteur de l'économie canadienne qui connaît la croissance la plus rapide. L'un des principaux objectifs de la délégation consiste donc à assurer l'accès des nouveaux services tels que le sans-fil au spectre, ce qui préparera la voie aux téléphones cellulaires offrant l'accès à Internet. De même, les délégués canadiens veulent ouvrir de nouveaux marchés pour les fabricants canadiens de matériel radio, par exemple la Corporation Nortel Networks et Newbridge Networks Corporation. L'une des responsabilités premières consiste cependant à s'assurer que les systèmes en place, comme le Système de positionnement global, ne sont pas brouillés par les technologies utilisant les mêmes fréquences. Les chercheurs canadiens, notamment les radioastronomes, doivent également disposer des fréquences protégées contre l'utilisation commerciale afin de préserver leurs travaux.

 

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